Catégorie : K et L
Cours Langlet
Immeuble pour magasin de commerce, logements. Permis de construire N° 5340, délivré le 4 janvier 1926 pour l’ancien N° 4 rue du Carrouge, actuel 24 cours Langlet. Propriété de Mr Louis, l’actuel immeuble présente une façade en pierre de taille alors qu’elle était initialement prévue en brique. Architecte Guimonneau. Entrepreneur Casadebaig. Immeuble construit sur une parcelle très étroite et constitué d’une seule travée de trois étages. Montre une seule grande baie par étage, les second et troisième étages étant dotés de balcons. La décoration, fort simple va crescendo du bas vers le haut, le balcon du troisième étage par son dessin galbé donnant une touche de fantaisie à l’ensemble. Sous la corniche haute, deux masques sont sculptés en relief, leurs chevelures se mêlent en longues tresses qui forment encadrement à la fenêtre. La toiture à pans brisés est percée d’une lucarne à 3 baies. Matériaux: : Pierre de taille, ardoise, zinc en couverture, escalier intérieur, ferronnerie, masque. Après la première guerre mondiale, la reconstruction de Reims dans les années 1920 va servir de terrain d’expérimentation. Ce fut aussi l’occasion de moderniser l’urbanisme de la ville. Un plan a été retenu, celui de G.B. Ford; le cours Langlet en fait partie. Il a été tracé à l’emplacement de quartiers qui avaient conservé leur tissu urbain du Moyen Age. L’étroitesse de l’immeuble et de la parcelle doivent être un souvenir de ce tissu ancien. Les architectes vont trouver sur cette nouvelle artère l’emplacement idéal pour la reconstruction d’importants immeubles de rapport, mais aussi comme c’est le cas ici de quelques habitations particulières. Source Jljf
Avenue de Laon
L’Art-Déco est déjà présent avant le premier conflit mondial. D’ailleurs…
Rue Linguet
Au N°15 de la rue Linguet maison de Habert Louis-Théophile, conservateur du Musée archéologique et céramique de la Ville de Reims. Né à Sormery (Yonne), le 3 février 1822. M. A de Barthélémy, conservateur au Musée de Reims, possédait et lui avait jadis communiqué une statuette de Dispater analogue à celle que communique M. Busche. Le 21 septembre 1892; Voici enfin une pipe unique dont un amateur de faïences, M.Théophile Habert, est très fier; sous des faisceaux, on lit; Veillons toujours. En 1899, Habert Louis-Théophile, 77 ans, de Sormery (Yonne), 9, rue de Charleville, veuf d’Adèle Pétel. Ex-Notaire, donateur et conservateur du Musée archéologique qui porte son nom. Il a des cousins héritiers; Maximilien Gérard, ex-instituteur à Sormery, et Louis Robil, carrossier à Saint-Florentin. Le sept août 1899, décès de Habert Louis-Théophile-Aphrodine, 77 ans, demeurant à Reims, 9, rue de Charleville (actuellement rue du Docteur Pozzi).
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