Catégorie : Salin, rue
Rue Salin
Au N° 2 de la rue Salin, en 1870 Robillard père, né à Vire (Calvados), vice-président du Tribunal Civil, l’un des fondateurs de l’Académie de Reims et président de la Société des Beaux-Arts. Le défunt habitait un vieil immeuble rue Salin N° 2, subsistant en partie de nos jours et vis-à-vis l’Hôtel Coquebert, où la « Société des Amis du Vieux-Rheims » exposa ses belles collections, heureusement sauvées du désastre. En 1873, Ferdiand Robillard, né à Reims le 18 mars 1838, capitaine aux 124e de Ligne, prisonnier de guerre à la capitulation de Metz, décédé le 15 septembre. Fils de Robillard-Henriot, vice-président du Tribunal civil. Portent témoignage de sa mort, son frère Louis-Apolline, agent d’assurances, rue de la gare (rue Thiers par la suite), et Léopol de Croisoeil-Châteaurenard, ingénieur à Urt (Basses-Pyrénées). En 1874, en cette même rue Salin, remarquable à des titres, on verra défiler les voitures somptueuses des noces de Louis Robillard, fils de feu Henri Robillard-Henriot, de son vivant président du Tribunal civil et Emilie Berthe Clicquot, des Clicquot-Fuzellier, au boulevard des Promenades, équipages fleuris, enrubannés et aromatisés où le passant aguiché distingue, à la volée, dans le galop sous les fouets cingleurs de pégases aux naseaux fumants, la haute joviale bourgeoisie rémoise, fonctionnaires, magistrats, as du vin et de la laine, lettrés et artistes, phalange décorée et richissime qui prête assistance aux témoins officiels, les Billet, les Henriot, les Lucas et ce fringuant Antoine de Celles, attaché au Ministère de la guerre. L’an 1874 mariage de Louis-Apolline Robillard avec Emilie-Berthe Clicquot. La mère de Louis-Apolline, dame Elisa Henriot, veuve, 58 ans, rentière à Rheims, rue Salin N° 2. En 1875, naissance de Henri-Eugène, fils de Louis-Apolline Robillard, Négociant, rue Salin N° 2. En 1877, naissance de Renée-Adélaïde, fille de Louis-Apolline Robillard, Négociant en vins, rue Salin N° 2. Renée-Adélaïde Robillard s’est mariée à Reims le 12 avril 1904 avec Jean-Ferdinand Le Tellier. En 1904, Renée-Adélaïde Robillard, de la Bascoche, rue Salin, N° 2. Renée-Adélaïde Robillard décède à Plonéour Lanvern le 11 mai 1955. En 1912, Robillard Louis, 2, rue Salin à Reims avec son épouse. En 1922 Louis Robillard à Versailles, rue Maréchal-Foch, 77, Société champenoise des carburants à Reims, 252, faubourg Cérès. Maison à Reims, 2, rue Salin. Dommage de guerre. Vice Président de la Société des amis du Vieux Reims 1914. En 1927, décès de Robillard Louis. Mardi 22 mai assemblée générale au Pavillon dit de Muire, gracieusement mise à la disposition de la Société par MM. Bertrand de Mun et Cie. M. Emile Charbonneaux, en ouvrant la séance adresse un souvenir ému à la mémoire de M. Louis Robillard, ancien premier Vice-Président et, décédé en octobre dernier, loin de ses amis rémois et de sa ville natale, à laquelle il était si profondément attaché. Son nom restera intimement lié à l’activité comme au développement de la Société des Amis du Vieux Reims, et comptera désormais parmi ceux de ses membres fondateurs, grâce au désir exprimé par Mme Robillard dont le geste généreux a été accueilli avec la plus grande reconnaissance. La Société décide ensuite d’offrir le titre de Président d’Honneur, laissé vacant par le décès de M. Louis Robillard à M. le Docteur Octave Guelliot. M. Louis Robillard décède au Château Manoir de Kerhuel, Plonéour-Lanvern. Finistère. Le lundi 3 novembre 1952 Plonéour-Lanvern décès de Robillard Emilie-Berthe Clicquot à l’âge de 98 ans. Inhumée. Cette dame appartenait à une ancienne famille de Reims. Femme de beaucoup d’esprit et d’une générosité sans bornes, elle était très bonne pour la classe ouvrière; du reste, elle faisait partie de beaucoup de sociétés de bienfaisance de la Ville de Reims. Source Jolivet Jean-Luc.
Rue Salin
Au N° 5 de la rue Salin, c’était autrefois l’hôtel Coquebert, En 1909 le 3 février création du Siège social des Amis du Vieux Reims. C’est aussi la résidence de Me Kalas (1861/1928), architecte, décorateur et co-fondateur de la Société des Amis du Vieux Reims. Cet hôtel, à l’architecture caractéristique du milieu du 17e siècle avec notamment ses hautes toitures d’ardoises, portait le nom d’une grande famille rémoise; les Coquebert, dont plusieurs se sont vu confier des charges importantes dans la vie de la cité rémoise. Les destructions de la Première Guerre mondiale ont fait disparaître également ce bel édifice. Kalas avait transformé cette demeure en musée. Source JLJF
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