8 bis avenue Jean-Jaurès

Cet immeuble reste assez traditionnel même si les consoles supportant les balcons présentent des bas-reliefs Art-Déco. Architecte Constant Ouvière. Permis de construire en 1923. 8 bis avenue Jean-Jaurès
Cet immeuble reste assez traditionnel même si les consoles supportant les balcons présentent des bas-reliefs Art-Déco. Architecte Constant Ouvière. Permis de construire en 1923. 8 bis avenue Jean-Jaurès
Immeuble qui présente des caractères Art-Déco. Architecte Constant Ouvière. Permis de construire en 1923. Remarquez les descentes de gouttières torsadées de part et d’autre de la façade. N’hésitez pas à aller à la fin de l’article pour voir deux photos de la maison juste après sa construction. 8 avenue Jean Jaurès. […]
Au N° 46 de la rue de Vesle. Le permis de construire a été délivré le 19 juin 1921 pour la chaîne à succursales multiples Goulet-Turpin. L’immeuble est localisé au moment de la reconstruction au N° 1 rue Saint-Jacques. Il est alors question de transformer l’immeuble, ce qui sous-entend des murs subsistants au moins pour les deux premiers étages. Architecte Bouchette Pierre. Immeuble massif de plan carré. Couronné d’un toit brisé en pavillon percé d’oeils-de-boeuf, il porte l’essentiel de la décoration; corniche haute cintrée, fenêtres sous archivolte en plein cintre et tympan sculpté en bas-relief avec clef débordante. Sur les faces du pignon des cartouches portent le monogramme “ETG” Etablissements Goulet-Turpin. La partie haute retient l’attention; des loggias supportées par de fines colonnettes s’ouvrent dans l’étage de comble en alternance avec des lucarnes. L’immeuble est destinée au commerce (rez-de-chaussée et premier étage) et à l’habitation (deuxième étage). Source JLJF
Le grand immeuble situé à l’angle de la rue de l’Arbalète et de la place du Forum abritait à l’origine le magasin “Aux Fabriques Françaises”. C’est maintenant le siège de plusieurs commerces. Il est remarquable pour ses bas-reliefs, pilastres et surtout les deux pignons d’angle arrondis sculptés d’un motif floral Art-Déco, de forme octogonal. Architecte […]
Au N°3 de la rue du Cadran Saint-Pierre reconstruction d’un immeuble de rapport en pierre. Cet immeuble dû à l’architecte Maurice Brissart fait preuve d’une modernité quelque peu contrôlée; bow-window à pans coupés, dimensions imposante des ouvertures. Date de l’arrêté de permis de construire; 1924. Le pignon d’esprit flamand est orné d’une remarquable corbeille de roses sculptée. Maurice Brissart originaire de Creil (Oise).
En 1848 le 30 mai né Honoré Legaye à Jonval, arrondissement de Vouziers (Ardennes), son père est charpentier. A la Grande Maison du Blanc; Etablissement de confiance. Fondée en 1872 par Honoré Legaye au N° 3, rue du Cadran Saint-Pierre. Mariage le 17 avril d’Honoré-Arthur-Félicien Legaye, 27 ans, né à Jonval, né le 30 mai 1848, marchand de lingerie et médaillé militaire, demeurant à Reims au N° 1, rue du Cadran Saint-Pierre, avec Juliette-Amélie Piot, 26 ans, employé de Commerce, demeurant à Reims, rue Royale N° 8. Témoins Pierre-Nicolas Chappe, 63 ans, banquier, demeurant à Reims, rue d’Anjou N° 8.
En 1877 le 6 mars est comparu Honoré-Arthur-Félicien Legaye, 28 ans, marchand de lingerie, rue du Cadran Saint-Pierre N° 1, il déclare la naissance de Blanche-Gabrielle-Louise, née le 5 mars. Témoins Auguste-Alfred Lederné, 36 ans, négociant, demeurant à Reims, rue des Elus N° 4. En 1896, Legaye fils, 3, rue du Cadran Saint-Pierre.
En 1897 mariage de Georges-Isidor Censier, teinturier, 24 ans, né à Reims le 22 février 1873, demeurant rue de l’Arbalète N° 11, fils de Henri-Philippe Censier, maître teinturier et de Marguerite-Victoire Brodier, d’une part, et de Blanche-Gabrielle-Marie-Louise Legaye, 20 ans, demeurant à Reims rue du Cadran Saint-Pierre N° 3.
1898 Legaye Honoré-Arthur-Félicien, président de la société des médaillés militaires de Reims. Médaille de bronze. 1905 Fernand Censier, teinturier d’étoffes, rue de l’Arbalète, 11, et Marie-Gabrielle Legaye des “Soeurs de Charité”, rue du Cadran Saint-Pierre. Il est de nos jours, conseiller général pour le 1er canton. Censier père a son médaillon commémoratif sur sa tombe, au Cimetière du Nord. 1913; A La Grande Maison du Blanc. En revenant par la place des Marchés et la rue de l’Arbalète, nous arrivons à l’entrée de la rue du Cadran Saint-Pierre, devant la Grande Maison du Blanc à Reims. Cette maison fondée en 1872, par Honoré Legaye, offre un grand choix d’Etrennes, utiles, mouchoirs chiffrés et fantaisies, haute nouveauté, etc. On y prépare actuellement la Grande Mise en Vente annuelle de Blanc, avec primes qui commencera le lundi 12 janvier. Que nos ménagères se le disent. Elles trouveront à cette Exposition des articles si remarquables par leurs qualités et la modicité de leurs prix qu’il serait vraiment dommage de manquer cette occasion. Que ceux qui veulent faire des Etrennes utiles à la Grande Maison du Blanc.
1921 Immeuble à vendre: Maison en ruine, sise à Reims, rue de la Clef, 9, Madame Veuve Legaye. Source: JLJF.
Immeuble Art-Déco. 2 place des Martyrs de la Résistance.
Quelle étrange tête de lion sur cette façade au 29 rue de Courlancy.
Au N° 13 et 15 de la Place du Forum. Reconstruction. Matériaux de façades; Pierre. Immeuble de rapport de l’architecte rémois Albert Cuvillier (1860-1929) et Ferdinant Amann (1875-1947). Son pignon sur rue l’inscrit dans le courant pittoresque d’inspiration néo-flamande. Permis de construire en 1923. Les sculptures, reprenant en particulier le thème du blé, sont d’Emile Potier, de l’atelier Berton, qui reçut pour son admirable travail, la médaille d’argent de la coopération des Architectes. Source Jolivet Jean-Luc
Immeuble au N° 20 de la rue Henri IV et du N° 25 de la rue de Mars. Quartier Boulingrin. Commentaires historiques: Un permis de construire est délivré le 28 juin 1920 au profit du propriétaire et entrepreneur Vuatrin-Patte afin de construire un immeuble (le nom de ce dernier est inscrit sur la façade du côté Henri IV et la date de 1920 est inscrite sur le fronton de la façade donnant sur la rue de Mars). Il semble que le propriétaire n’ait pas respecté les plans déposés. Cet immeuble est de style classique interprété mais avec de nombreuses références de l’Art Déco. Auteur: Vuatrin-Patte (entrepreneur). Commentaire descriptif: L’immeuble, de plan losangé, est implanté sur une parcelle entre la rue de Mars et la rue Henri IV. Il comporte un rez-de-chaussée et quatre étages carrés couronnés par une terrasse ceinturée par une balustre. Les angles, les linteaux et allèges, la corniche et la balustre emploient la pierre de taille et le reste la brique de laitier. Les gardes-corps des baies sont en ferronnerie. Les deux façades principales sont totalement différentes. Celle sur la rue Henri IV, où se pratique l’entrée, est alignée sur la rue. Elle présente un oriel latéral à droite qui surmonte la porte d’entrée: tous les niveaux de l’oriel sont différents tant au niveau des gardes-corps que des supports (colonnes ou pilastres). Le reste de la façade est beaucoup plus homogène sauf au niveau de la sculpture qui diffère une nouvelle fois d’étage en étage.
La façade sur la rue de Mars est en retrait, au fond d’une cour fermée par un mur de clôture en brique avec des piliers et un portail en pierre de taille et des vantaux en ferronnerie. Elle présente également en partie droite en avant-corps mais plus développé en largeur, à nouveau le décor se modifie de niveau en niveau pour aboutir à un fronton festonné avec chapeau-de-gendarme au centre. En partie gauche de la façade, deux pilastres cannelés encadrent la cage d’escalier dont les fenêtres sont entresolées.
La façade donnant sur la rue du château de la Porte de Mars assez nue n’est animée que par un oriel en forme de tour médiévale qui se termine par une partie crénelée au-dessus de la terrasse.
Pierre de taille. Brique. Béton en couverture. Rez-de-chaussée. 4 étages carrés. Terrasse. Escalier intérieur. Sculpture. Ferronnerie. Ornement végétal. Ornement géométrique. Guirlande. Raisin. Faune.
La façade sur la rue Henri IV est la plus fournie au niveau décor, notamment au niveau de l’oriel. Il comporte un garde-corps à ornement géométrique au 3e étage, des têtes de faune et divers ornements végétaux aux linteaux; sur le reste de la façade le décor se concentre principalement au niveau des allèges et des linteaux des fenêtres dont certaines sont ornées de guirlandes.
Le décor de la seconde façade est plus modeste et se limite à de fausses armoiries au centre et quelques ornements végétaux sur l’avant-corps. Maison sur rue avec cour à l’arrière. Source JLJF
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