65 rue de Vesle, à l’angle de la rue des Capucins. C’est un des immeubles les plus élevés de la reconstruction de Reims. Entrepreneur et propriétaire Lucien Gillet, permis de construire en 1930.
Avant la dernière restauration de cet immeuble, on voyait encore les deux flèches qui indiquaient le magasin de photo situé au rez-de-chaussée (et depuis remplacé par un autre commerce). Remarquez aussi l’orthographe différente du nom « Kodak » entre la carte postale et aujourd’hui :
Immeuble Kodak permis de construire délivré le 27 octobre 1930 qui autorise la construction d’un immeuble à destination d’habitation et de commerce. Réalisé pour son propre compte par l’entrepreneur, architecte Lucien Gillet. L’entrepreneur a demandé l’autorisation de construire un cinquième étage. Il en compte sept actuellement. L’un des immeubles les plus élevés du centre ville pour la période de la reconstruction en 1930. Tous les matériaux dont utilisés, la pierre, la brique, le béton. Les styles les plus divers se côtoyant; le style haussmannien, Art Déco et régionaliste sont les plus courants. La ferronnerie occupe une place importante dans le décor de l’architecture.Les dômes d’angle seront préconisés par la ville pour marquer les croisements des rues. Ils seront parfois remplacés par des belvédères.Tout le rez-de-chaussée est sur poteaux en ciment armé et brique.Les balcons sont en ciment armé et pierre avec garde-corps en fonte.Des oriels sur cinq étages en béton.Les deux derniers étages sont en retraits derrière les terrasses, ils semblent être des ajouts postérieurs. Au 4e étage sur une assise de cinq larges bandes horizontales de brique, les murs de béton sont percés de fenêtres simples. L’angle à pan coupé est coiffé d’un belvédère.Un attique à balcon à colonnettes en béton termine la construction.