écrevées, rue des.
<= 4-6, rue du Général-Sarrail, => 11-13, rue Henri-IV.
80 mètres de longueur.
En 1908, une demande fut faite pour débaptiser cette rue au profit de Desaubeau. Il y fut répondu, avec sagesse, par Gustave Laurent : Il faut éviter, en effet, de toucher à ces vieux noms si intimement liés à l’Histoire de notre cité et qu’on retrouve depuis le Moyen Âge, dans toutes nos annales. En respectant ce vocable ancien, vous perpétuerez au point de vue biographique et topographique le souvenir d’Aubry-le-Crevé et du collège qu’il fonda dans cette rue.
Ce collège était, comme celui des Bons-Enfants, un hospice qui recevait, au Moyen Âge, les étudiants pauvres, lesquels assistaient aux leçons des maîtres des grandes écoles de Reims. Fondé au 13e siècle, il fut administré par les échevins jusqu’à sa cession au Chapitre et il dura jusqu’à la création de l’Université. Cet établissement scolaire des Ecrevées était devenu au 17e siècle une maison de charité pour de pauvres femmes et il fut enfin réuni à l’Hôpital général. Cette voie est citée dès 1547 sous le nom de rue des Ecrevés.
Source : La Vie Rémoise, Jean-Yves Sureau
Rue des Ecrevés en 1254 sous le Pontificat de Thomas de Beaumetz. Albéric-le-Crevé fonda un collège pour l’entretien et le logement des écoliers pauvres. Les chanoines de Sailly lui léguèrent toute leur fortune. Le collège se trouvait derrière l’hôtel de ville à l’endroit où est maintenant la rue des Ecrevés 1880. Dans le rue des Ecrevés un bourgeois de Reims on l’a nommé André Le Coeur, Oubril l’Ecrevé, Aubery Le Crevé Aubry Le Crevet ou Aubry Le Crevé, Albéric Le Crevé avait fondé une institution religieuse destinée aux jeunes gens qui se vouaient à l’état ecclésiastique. Cette maison existait déjà au 13e siècle. Son surnom est resté à la maison créée par lui. Dans le 14e siècle Guarin Goujon fait un legs clericis domüs de Crevet.Dans le manuscrit de 1328, nous trouvons le quarrel des Crevés, l’hôtellerie Aubery Le Crevé. Il fut administré par les échevins jusqu’à sa cession au Chapitre et il dura jusqu’à la création de l’Université. Cet établissement scolaire des Ecrevés était devenu au 17e siècle une maison de charité pour les pauvres femmes et il fut réuni à l’hôpital général.Cette voie est citée dès 1547 sous le nom de rue des Ecrevés. Au-dessus de la porte d’entrée on voyait encore au 17e siècle, une unscription ainsi conçue; Collegium Serexeorum. Les jeunes gens élevés sous ce toit hospitalier furent appelés les Ecrevés.Le sculpteur artiste ardennais Jean Baptiste Drouart né en 1738 à Liart Ardennes demeura vers 1790 rue des Ecrevés mort à Reims en 1816.En 1898 Hélie Charles Désiré habite au 15 rue des Ecrevées, compositeur typographe.La statuette dans la niche doit être en rapport avec cette institution religieuse ?