Étiquette : Fenêtres balcons
Cours Langlet
Immeuble pour magasin de commerce, logements. Permis de construire N° 5340, délivré le 4 janvier 1926 pour l’ancien N° 4 rue du Carrouge, actuel 24 cours Langlet. Propriété de Mr Louis, l’actuel immeuble présente une façade en pierre de taille alors qu’elle était initialement prévue en brique. Architecte Guimonneau. Entrepreneur Casadebaig. Immeuble construit sur une parcelle très étroite et constitué d’une seule travée de trois étages. Montre une seule grande baie par étage, les second et troisième étages étant dotés de balcons. La décoration, fort simple va crescendo du bas vers le haut, le balcon du troisième étage par son dessin galbé donnant une touche de fantaisie à l’ensemble. Sous la corniche haute, deux masques sont sculptés en relief, leurs chevelures se mêlent en longues tresses qui forment encadrement à la fenêtre. La toiture à pans brisés est percée d’une lucarne à 3 baies. Matériaux: : Pierre de taille, ardoise, zinc en couverture, escalier intérieur, ferronnerie, masque. Après la première guerre mondiale, la reconstruction de Reims dans les années 1920 va servir de terrain d’expérimentation. Ce fut aussi l’occasion de moderniser l’urbanisme de la ville. Un plan a été retenu, celui de G.B. Ford; le cours Langlet en fait partie. Il a été tracé à l’emplacement de quartiers qui avaient conservé leur tissu urbain du Moyen Age. L’étroitesse de l’immeuble et de la parcelle doivent être un souvenir de ce tissu ancien. Les architectes vont trouver sur cette nouvelle artère l’emplacement idéal pour la reconstruction d’importants immeubles de rapport, mais aussi comme c’est le cas ici de quelques habitations particulières. Source Jljf
Place Drouet-d’Erlon
Au N° 80 de la Place Drouet d’Erlon, propriété d’Alfred Lefebvre. Reconstruction d’un immeuble de rapport en pierre. Très originale maison-colonne, se situant dans le courant électique le plus volubile et évocateur, oeuvre de Bellou, Bellanger et Collet (1924). Constructeur Industriel, originaire de Trépail. Constructeur d’appareils de chauffage et d’hydrothérapie pour l’hôpital général, à Saint-Marcoul, à l’asile de nuit, dans les établissements de bains, chez les apprêteurs d’étoffes, chez les fabricants de bouchon, dans les restaurants, cela lui permet d’offrir à tous ses clients et de leur garantir pendant 18 années consécutives l’usage des appareils qu’il leur a fournis. Inventeur d’un certain nombre d’appareils de chauffage entre autres de l’Escargot rémois et du poële Fulgore. Brevet pour garantir de la fumée les cheminées en plaçant à leur sommet un tuyau spécial en tôle galvanisée auquel il a donné le nom de Malgré tout. Son usine est un établissement modèle. Ouvriers et patron vivent côte à côte. Les ouvriers de leur côté sont très dévoués pour celui qui leur procure pendant toute l’année un travail assuré. Ils le respectent, lui obéissent et lui donnent toutes les fois qu’ils en ont l’occasion, des témoignages d’estime et de reconnaissance. Médaille d’or en 1892. Propriétaire de soixante-seize plaques de cheminée en fonte, du 16e siècle au commencement du 19e siècle. Collection probablement l’une des plus importantes de ce genre réunies par un particulier. Collection des plaques de foyer de M. Alfred Lefebvre Place d’Erlon, 80, Reims, la Ville de Reims vient de perdre une de ses attractions, une de ses curiosités les plus pittoresques. M. Alfred Lefebvre propriétaire d’un domaine à Villers-Marmery, il a découvert au sommet d’un bois dominant sa propriété, une source assez abondante. Villers-Marmery, le 17 novembre 1916 à 9 heures enterrement de M. Alfred Lefebvre, propriétaire de Paramelle (abbé) de Villers-Marmery. Source Jolivet Jean-Luc
4 rue Léon Hourlier, œil de bœuf
Immeuble Mercier: Permis de construire délivré le 3 août 1925 pour les numéros 24, 26 et 28 avenue de Laon, angle rue Nouvelle. Propriétaire en 1925 M. Mercier. Architecte Bouchette Pierre. Immeuble cossu de faubourg. Il s’inspire des réalisations de type haussmanien, façades en pierre de taille, frise décorative sous corniche haute à guirlandes, toit mansardé aux larges lucarnes en façade, large utilisation des courbes (oriel, angle, balcons), alternant avec les parties anguleuses, simplicité de la modénature, goût pour les rythmes ternaires pour marquer les emplacements principaux aux motifs géométriques. Les ardoises du toit disposées en pointe contribuent à animer le couronnement. Pierre de taille, ardoise, 3 étages carrés, étage et géométrique, fleur, ferronneries (balcons portes), à décor géométrique, feuillages et corbeilles de fleurs, tiges entrelacées, guirlandes pendantes. Source JLJF.
Rue Geruzez à l’angle de la rue Maldan
Quelle est l’histoire de cet atlante, faune ou satyre, entouré…
Avenue de Laon
L’Art-Déco est déjà présent avant le premier conflit mondial. D’ailleurs…
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