Rue des Élus

Archéologie urbaine d’éléments décoratifs : petit jeu de Monopoly rémois.

dans quelle petite rue se trouve cette grande et belle baie vitrée et ces fenêtres basses jumelées avec leurs ferronneries ?

P1000787a - Copie P1000786a - Copie

P1000788a

Un indice supplémentaire :

dans la petite rue, sur le côté de cette maison de la Reconstruction, on trouve ce petit témoignage d’une très ancienne habitation détruite pendant la guerre 14-18.

P1000791a - Copie

 

 

Un autre indice :

La façade de cette maison et sa superbe porte d’entrée monumentale est située au n° 23  de la rue des Élus.

 

Quel est donc le nom de cette petite rue de Reims ?

Un peu d’histoire locale ?
– Pendant la Grande Guerre, la municipalité avait créé, avec l’aide des Beaux-Arts à Paris et de la SAVR (Société des Amis du Vieux Reims) sur place, des dépôts pour recueillir les éléments architecturaux des bâtiments ravagés, à cette époque, par les bombardements.

Question subsidiaire : que deviendraient ces éléments de décoration architecturale, en particulier les remarquables ferronneries sur mesure, dans le cas où cet immeuble viendrait à disparaitre ?

Un peu d’histoire  locale ?

–  C’est le traumatisme exceptionnel de 14-18, en particulier la destruction, le 19 septembre 1914 au Tau, du Grand Musée Rémois puis l’arrivée de la crise et de la seconde guerre mondiales qui pourraient expliquer qu’ aujourd’hui Reims a du mal à concevoir un lieu de dépôt et de conservation-valorisation pour étudier et montrer tous les vestiges architecturaux urbains de toutes époques. Pour une ville d’art, d’histoire, de Patrimoine, etc., c’est un manque qui risque de devenir criant, vu l’accélération des démolitions. La photographie et le partage numérique ne sont qu’un pis-aller face aux destructions, évitables ou pas, dues au temps, à la densification urbaine à la mode,etc…

 

4 thoughts on “Rue des Élus

  1. Triste consolation que ces clichés photographiques d’un immeuble dont il ne reste plus rien aujourd’hui ! Et ce n’est pas fini ! Et que dire de l’atelier Goulden, cours Anatole France, dont il ne subsiste qu’une façade même pas conservée dans son intégralité ! Et pendant ce temps là on se gargarise avec le classement à l’UNESCO !C’est désolant. Je ne suis pas sûr que le fantôme de Krafft désire rôder encore dans la ville (passée) des sacres !

Laisser un commentaire